La technologie et les médias sociaux jouent un rôle omniprésent dans la vie des adolescents, ce qui les rend vulnérables à le cyberharcèlement. Cependant, il y a quelques choses que les adolescents peuvent faire pour réduire leurs chances d’être victimes d’intimidation.

Le sergent-détective Thomas Rich est un policier diplômé de l’État de New York, créateur et fondateur de Always Connected, un programme conçu pour informer les forces de l’ordre, les éducateurs, l’administration, les travailleurs sociaux, les groupes de jeunes, les parents et les enfants de tous âges sur la façon d’utiliser la technologie de manière positive. Il a également contribué au développement de STOPit, une application innovante pour iPhone et Android, qui aide les élèves, les écoles et les parents à lutter contre le cyberharcèlement en permettant aux élèves de la signaler anonymement aux responsables de l’école et aux autorités locales.

Voici les dix conseils du sergent Rich aux adolescents pour prévenir le cyberharcèlement :

Informez-vous :

Pour prévenir le cyberharcèlement, vous devez comprendre exactement ce dont il s’agit. Fais des recherches sur ce qui constitue le cyberharcèlement, comment et où elle se produit, et parle avec tes amis de ce qu’ils voient et vivent.
Protège ton mot de passe : protège ton mot de passe et toutes tes informations privées contre les regards indiscrets de tes camarades. Vous ne voulez pas donner aux harceleurs la possibilité de publier des informations ou des photos fausses/privées/embarrassantes sur vos pages de médias sociaux ou de les envoyer à toute l’école par e-mail.
Gardez les photos au format PG : avant d’envoyer une photo osée de vous-même à un camarade ou de la publier en ligne, demandez-vous si vous souhaitez que d’autres personnes la voient, en particulier votre famille. Les brutes peuvent se servir de cette photo comme d’une arme pour te pourrir la vie.

Faites une pause avant de poster :

Ne postez rien qui puisse compromettre votre réputation. Les gens vous jugeront en fonction de l’image que vous leur donnez en ligne et, comme au point 3, les brutes peuvent s’en servir comme d’un combustible.

Sensibilisez-vous :

Sensibilisez-vous au cyberharcèlement que ce soit par le biais d’un mouvement, d’un club, d’un événement ou d’une campagne. La connaissance, c’est le pouvoir.

Mettez en place des contrôles de confidentialité :

Limitez l’accès à vos profils en ligne à vos amis de confiance. Et si vous souhaitez plus de conseils et si vous souhaitez aborder le sujet du cyber harcèlement avec votre enfant, sachez que l’agence iProtego a créé l’application FamilyWebCare pour aider les parents en détresse.

« Recherchez votre nom sur Google :

De temps en temps, cherchez notre nom sur les principaux moteurs de recherche et voyez si des informations ou des photos personnelles apparaissent. Si vous trouvez quelque chose qui peut être utilisé par les cyberharceleurs pour vous cibler, prenez des mesures et faites-le supprimer.

N’ouvrez jamais les messages de personnes que vous ne connaissez pas :

Supprimez sans les lire tous les messages de personnes que vous ne connaissez pas, car ils pourraient contenir des virus et infecter votre ordinateur. Il en va de même pour les messages provenant d’intimidateurs connus. Il est préférable de ne pas y participer et de les ignorer.

Ne soyez pas un le cyberharceleur:

rappelez-vous la phrase que vos parents vous ont inculquée lorsque vous étiez enfant :

« Traitez les autres comme vous voulez être traité ». Si vous êtes méchant avec les autres en ligne, cela renforce l’idée que ce type de comportement est acceptable.

Déconnectez-vous de vos comptes sur les ordinateurs publics :

Comme pour ne pas partager vos mots de passe, ne donnez à personne la moindre chance de se faire passer pour vous ou de partager de fausses informations. De plus, en restant connecté, vous courez le risque que le tyran change votre mot de passe et vous bloque pendant un certain temps.